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Les Fianc​é​s

by Les Fiancés

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Sur cet album, j'ai entendu de belles effluves sonores vivantes et ensoleillées. Le coeur et le cerveau sont allégés du poids des préoccupations quotidiennes pour laisser place à une expérience musicale agréable.

L'excellent vidéo du Titre "Les gants blancs":
www.youtube.com/watch?v=xrLy6IAqBmc Favorite track: Les beaux jours.
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1.
Aujourd’hui terne et cernes au cœur Je serre les dents par pudeur Et je m’extirpe de l’oubli Sur la pointe des pieds, sans bruits Je me glisse à la dérobée Dans la clarté de nos journées Je m’amenuise juste un peu Car il faut être scrupuleux La distance entre vous et moi Est insoutenable parfois On échange, on parle, on se voit Puis chacun retourne chez soi Pour s’aimer il faut bien paraître Surtout ne pas trop se connaître Ainsi il manque trop souvent D’amour dans nos gestes prudents À se comprendre on se méprise Partout les gants blancs sont de mise Ainsi la soif nous guette même À côté de chaque fontaine La distance entre vous et moi Est insoutenable parfois On échange, on parle, on se voit Puis chacun retourne chez soi Peut-être un jour vais-je au réveil Voler en éclats de soleil Allumant d’immenses brasiers Enfin les gants blancs vont brûler Mais combien faudra-t-il de larmes Alors pour éteindre mes flammes Oh, quelque chose est impossible Il nous faut nos gants blancs pénibles La distance entre vous et moi Est insoutenable parfois On échange, on parle, on se voit Puis chacun retourne chez soi
2.
Quelques échos encore évoquent L’agonie d’une époque Où les opéras, les poèmes Se bornaient aux castes crèmes Dorénavant se propose Une promesse éclose : Quiconque trouvera à qui parler Ne pourra qu’être écouté (Reste) qu’avant l’allégresse À n’en plus finir Cette promesse Il nous faudra la tenir Or le tempérament, le style S’affichent puis se défilent En substance ils m’intriguaient Mais sont demeurés muets Et cette attitude contente Des multitudes qu’elle enchante Si je la désire aussi Je ne l’ai toujours pas choisie Avant l’allégresse À n’en plus finir Cette promesse Il nous faudra la tenir L’esthétique du goût du jour Est-elle accident de parcours? L’esthétique du goût du jour Est-elle accident de parcours? Avant l’allégresse À n’en plus finir Cette promesse Il nous faudra la tenir
3.
Barcelona 02:26
Barcelona l'hétéroclite Vile ville je te quitte Le corps suant, le coeur souillé Par toute ma lâcheté Je te quitte, te quitte, je te quitte. Barcelona de mes merveilles Sans cesse sous le soleil, Sans limite, sans censure, Exubérante sans mesure Barcelona chaude vallée, En juillet au mois de mai, Ton astre fondant, sans pitié, Fait des coeurs une cire mouillée. Barcelona l'hétéroclite, Vile ville je te quitte Le corps suant, le coeur souillé Par toute ma lâcheté, Je te quitte, te quitte, je te quitte Barcelona du temps des cerises, Lieu de mes amours grises, Je te confie un coeur brisé Par ma malhonnêteté. Par les trains je prends la fuite, Ta musique en tête, te quitte, Honteuse mais satisfaite, Je me fais une sombre fête. Barcelona l'hétéroclite, Vile ville je te quitte Le corps suant, le coeur souillé Par toute ma lâcheté, Je te quitte, te quitte, je te quitte.
4.
La chute 03:19
Déjà pleurant nos cendres chaudes Elle passait à autre chose Elle fondait en chagrin traître Elle éclatait pour mieux renaître Tandis que je restais figé Comme une statue médusée A cause de ses larmes tièdes A cause de ses larmes laides Et soudain l’amour n’était plus Qu’un tourment noir et sans issue Qui me laissait sombre et morose Eh non la vie, ce n’est pas rose Désormais tout n’est plus qu’hiver A présent tout n’est plus qu’ennui Elle se délecte en enfer Et moi je brûle au paradis Nous étions montés tous les deux Aussi haut que cela se peut J’avais vraiment voulu tout prendre Et je ne savais redescendre Ce fut pour moi la chute libre Au fond d’un gouffre dans le vide Je me suis bien cassé la gueule Elle était partie j’étais seul Et soudain l’amour n’était plus Qu’un tourment noir et sans issue Qui me laissait sombre et morose Eh non la vie ce n’est pas rose Pareille à un oiseau de feu Elle renaît son ciel est bleu Elle a pleuré nos cendres chaudes Elle est passée à autre chose Mais mon cœur est un diamant Maculé de taches de sang Parce que taillé sans pitié Par l’amertume du passé Mon cœur blanc est un diamant Précieux mais maculé de sang Parce que taillé sans merci Par l’amertume d’aujourd’hui Refroidi, durci à présent Mon cœur blanc est un diamant Où fleurissent mes longs tourments Au soleil d’un reste de sang Désormais tout n’est plus qu’hiver A présent tout n’est plus qu’ennui Elle se délecte en enfer Et moi je brûle au paradis
5.
Marie-Ève 03:21
Ne va pas croire d’emblée Que je tente de m’appuyer Sur toi comme une béquille Qu’on déshabille Simplement tu me plais Je sais, ça peut sembler suspect Mais à te voir sans équivoque C’est réciproque Et le vin soûle à flots Même un peu trop Il vient à me brûler la fibre L’espace entre nous comme Une pomme nous en sommes À le croquer; sa chair vibre L’étreinte de la nuit se passe Et quand elle reviendra Tant de choses auront changé de place Mais ce passé ensemble personne Ne nous l’enlèvera Le temps nous appartient quand on le donne Pénombre allumée de cierges Entre pécheresse et vierge Marie-Ève lascive À la dérive Torsion, presque inversion Des rôles de fille et garçon Pour moi toujours le sexe S’avère complexe Je laisse désolé Ton désir exalté Comme une fleur en plein désert Tandis que de plus belle Ta langue irrationnelle Irrigue mes doutes éphémères L’étreinte de la nuit se passe Et quand elle reviendra Tant de choses auront changé de place Mais ce passé ensemble personne Ne nous l’enlèvera Le temps nous appartient quand on le donne L’intimité s’affûte En bouffées, en volutes De fumée qui s’échappe Tes yeux me happent Si tu me demandais Ce qui me traverse en effet Je parlerais de joie Sans embarras Dans le jour qui se lève Le charme qui s’achève Je revois ma vie, mes rencontres Bientôt tu pourras rester Tu pourras t’en aller Pour moi dorénavant tu comptes L’étreinte de la nuit se passe Et quand elle reviendra Tant de choses auront changé de place Mais ce passé ensemble personne Ne nous l’enlèvera Le temps nous appartient quand on le donne
6.
Dehors de temps en temps Septembre tourbillonne En direction des fous Dans mon appartement Loin la ville résonne En souvenir surtout L’école recommence Elle peut bien sans moi Qui suis toujours ailleurs Mon besoin de vacances En creux de célibat N’aspire à rien qui pleure Seulement je voudrais M’envoler vers les plages D’îles d’Océanie Je voudrais désormais Installer mon chômage En quelque bikini Chic alcool étendu Parmi les arabesques Du sable sous mes pieds Voir à perte de vue Ces vagues gigantesques Défiant les palmiers L’attente toutefois M’enlace de paresse L’exotisme soupire Dehors septembre est froid Les vitres, rien ne presse, S’embuent de mes désirs Je repense à l’avion Mais le billet est cher Il faudrait sacrifier La détermination De m’en aller rien faire Semble m’abandonner
7.
Qui te parle d’amour, Du retour des beaux jours? Qui te parle d’ailleurs, D’où vivre est bien meilleur? Mais qui te parle d’amour, Du retour des beaux jours? Qui te parle d’ailleurs, D’où vivre est bien meilleur? Regarde les temps changent Ils se concrétisent Voici venues les vendanges L’ivresse exquise Regarde les temps changent Ils se concrétisent Voici venues les vendanges L’ivresse exquise Qui te parle d’amour, Du retour des beaux jours? Qui te parle d’ailleurs, D’où vivre est bien meilleur? Partout de curieux anges Se laissent voir à la guise Des cœurs joie qui vengent Leur absence incomprise Partout de curieux anges Se laissent voir à la guise Des cœurs joie qui vengent Leur absence incomprise Qui te parle d’amour, Du retour des beaux jours? Qui te parle d’ailleurs, D’où vivre est bien meilleur?
8.
Je n’attendais rien, toi non plus Mais tout arrive, l’inconnu Devient deux torrents, se déverse En de révolues sécheresses Ce sont nos souffles qui sous l’eau Depuis des lustres à tout propos Retenus d’un coup sec émergent Pour qu’exaltés nos corps convergent Tu dis qu’il est temps pour les héros du naufrage De suivre ensemble le seul astre à la nage J’ajoute accroche-toi, l’horizon s’emplit d’îles Que dis-je, d'Éden où accoster, cueillir notre idylle Joëlle par milliers de baisers De chair de lune en clair de plume Trois nuits blanches en six jours allument À perdre angoisse l’océan Parle-moi de foi, je t’entends Te voir dans mon lit me fait fondre Mais je nous tiens si tu t’effondres Et c’est grâce à toi, tu le sais Seul je me révèle incomplet Tu dis qu’il est temps pour les héros du naufrage De suivre ensemble le seul astre à la nage Et malgré l’effort à faire, il est clair que bientôt Nous n’irons pas marcher, mais danser, valser sur les flots Changer le moindre obstacle en miracle Nos départs se noient dans leurs fins Ton amour décuple le mien À défaut d’un destin probant L’éternité, c’est le présent Mon cœur bat si fort pour s’ouvrir Qu’à vingt ans voudrais-tu mourir Avec moi, viens, je te délivre À vingt ans suis-moi il faut vivre! Tu dis qu’il est temps pour les héros du naufrage De suivre ensemble le seul astre à la nage Alors je plonge en toi, toute soif en amont Ton ventre, mon amour, me semble une source sans fond Un coeur de chrysanthème et je t’aime
9.
On se voit moins qu’avant ces temps-ci Je pense à toi souvent, je m’ennuie Dès demain que dirais-tu Qu’on ne se quitte plus? Qu’on parte ailleurs dans cette maison Établie au large des saisons Avec nos notes, nos mots Et tout l’amour qu’il faut Il est quatre heures du matin Le grand lit froid sans toi si loin Je vais dormir et dans mes rêves Te retrouver, la nuit s’achève La nuit, la nuit, le jour se lève On se voit moins qu’avant ces temps-ci Je pense à toi souvent, je m’ennuie Dès demain que dirais-tu Qu’on ne se quitte plus? Qu’on ne s’adonne qu’à deux, qu’ensemble À ce chef-d’œuvre qui nous ressemble Une vie bel et bien nôtre À la chaleur de l’autre Il est quatre heures du matin Le grand lit froid sans toi si loin Je vais dormir et dans tes rêves Me retrouver, la nuit s’achève La nuit, la nuit, le jour se lève Irons-nous fiancés l’un vers l’autre tendus Entre-échappés de nos attirances confondues Jusqu’à faire l’histoire exaucée d’un mariage Et de beaucoup, beaucoup d’enfants pas toujours sages Il est quatre heures du matin Le grand lit froid sans toi si loin Je vais dormir et dans nos rêves Nous retrouver, la nuit s’achève La nuit, la nuit, le jour se lève

credits

released May 12, 2011

Les Fiancés : Joëlle Bissonnette et Samuel Gélinas

Paroles et musique : Samuel Gélinas (sauf Barcelona, paroles de Joëlle Bissonnette)

Voix, guitare acoustique : Samuel Gélinas

Voix, accordéon : Joëlle Bissonnette

Batterie, voix : Olivier Laroche

Guitares : Marc Papillon

Basse : Simon Brault

Arrangements : Samuel Gélinas, Joëlle Bissonnette, Olivier Laroche, Marc Papillon et Simon Brault.

Production : Les Fiancés

Réalisation : Olivier Laroche

Mixage : Guillaume Briand

Mastering: Luc Papineau

Photo : Victoria Dimaano

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about

Les Fiancés Montréal, Québec

Duo montréalais formé par Samuel Gélinas (voix, guitare) et Joëlle Bissonnette (voix, accordéon).

En 2011, ils produisent un premier album éponyme et indépendant, qu’ils décident d’offrir en ligne gratuitement ou au prix désiré. Sur leur blogue, les Fiancés cherchent à enrichir leur démarche artistique, à aller au-delà de la musique en partageant coups de coeur, réflexions et nouvelles créations
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